J'aurais tant de bonheur à respirer ta fleur, à goûter le nectar distillé de son cœur, Embrasser cette bouche aux saveurs subtiles, Mordiller tes seins doucement humides, Plonger dans tes yeux, s'y noyer avec ferveur, Effleurer la peau de ta jeunesse dans ton cou, Caresser la douceur de tes fesses avec amour, M'engloutir en toi, tout vibrant de détresse, T'aimer à la folie d'amour et de tendresse... Serait-ce juste un rêve ? Une fausse promesse ? Je serais si heureuse! J'attends que l'heure sonne...
Ces portes lisses, douces, luisantes, conduisent au château des rosées. je prends ta bouche entre mes lèvres, tu m'embrasse, tu lèche, t’aspire, t’avale, ta main entre nous, frôle mon intimité...
Tends tes bras, tends tes seins, fauve et lugubre amante! Dis sous quels flanes tes flancs ont rêvé de gésir Dis vers quelle caresse impossible à saisir Tu tords les spasmes veufs de ta lèvre écumante! Bacchus seul a dompté les tigres d'Ancyra....